On parle beaucoup de bienveillance de nos jours, que ce soit envers les autres ou nous-même. Pourquoi ne pas en faire preuve jusque dans notre assiette? Parce que devenir végétarien, végane, flexitarien, ce n’est pas évident pour tout le monde. En intégrant la bienveillance à notre désir de manger moins de viande ou de produits d’origine animale, on se donne le droit de ne pas être parfait et de se respecter nous-même. C’est aussi d’accepter que notre façon de s’alimenter, nos valeurs et nos objectifs sont différents. C’est de moins juger les autres sur leur façon d’approcher leur alimentation, parce que nous sommes le maître de ce que nous mangeons et comment nous nous sentons!
Réduire sa consommation de produits animaux, ça ne se fait pas souvent du jour au lendemain. C’est ainsi que de progresser à son propre rythme est important. Cela peut être en mangeant un repas végane par semaine ou par jour, en intégrant de nouvelles sources de protéines végétales à nos repas, de commencer en mangeant moitié viande, moitié végé. C’est en essayant de nouveaux aliments que l’on trouvera ceux qui nous plaisent et lesquels seront plus difficiles à intégrer. On peut varier la façon d’apprêter la protéine afin de tranquillement l’apprivoiser. D’ailleurs, certains aliments que l’on aime beaucoup comme le fromage, les œufs ou certains types de viandes pourraient paraître difficile à substituer, pas de problème! Ce que l’on recherche, ce n’est pas la perfection, mais le bien-être et le plaisir dans notre assiette. Cela peut devenir plus difficile de faire la transition à une alimentation plus végétale lorsqu’un sentiment de restriction accompagne nos repas.
Il s’agit en fait de s’adapter à nos besoins, nos valeurs et surtout nos désirs. En d’autres mots, c’est de faire ce qui nous rend à l’aise et épanoui dans notre alimentation. Pas besoin de se comparer aux autres ou à une vision parfaite de l’alimentation végane/végétarienne. Un bon moyen pour y arriver serait d’établir nos limites, nos valeurs et notre propre définition de l’alimentation. Cela permettra non seulement de guider nos intentions et nos actions, mais surtout de constater que nos valeurs et nos besoins ne sont pas identiques à ceux des autres. Ceci étant dit, il est inutile de juger le choix des autres puisqu’il n’est probablement pas orienté exactement comme le nôtre, et c’est parfait ainsi.
Enfin, la comparaison et le désir de perfection ne devraient pas avoir leur place dans le véganisme/végétarisme. Nul besoin de se mettre une étiquette si ce n’est que pour créer de l’anxiété! Ultimement, nous marchons tous dans la même direction en faisant notre part, pourquoi ne pas y aller à notre rythme?
Élodie commencera sous peu sa deuxième année en vue d’obtenir un Baccalauréat en Nutrition à l’université Laval. Elle est la personne derrière Elodiesfood sur la plateforme Instagram. Elle adore créer des recettes simples, délicieuses et sans limites! Elle est une fille passionnée et adore apprendre de nouvelles choses et les transmettre aux autres autour d’elle! Une fois par mois, elle viendra nous en apprendre plus sur la nutrition!
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